mardi 31 mars 2009

Wim's family


Il y a déjà quelques mois, j'ai proposé à Wim de le prendre en photo avec sa petite famille.

J'avais déjà eu l'occasion de le photographier alors qu'il interprétait, au théâtre, le rôle de Hamlet de Shakespeare. A l'époque je ne travaillais pas encore au flash mais uniquement avec un grand réflecteur (ce qui constituera certainement l'objet d'un futur post).


En arrivant chez Wim, j'avais à l'esprit la réalisation d'un série en noir et blanc sur fond blanc.
Nous avons tendu un drap dans son salon. Un vrai fond papier ou vinyl aurait bien sûr été plus facile à éclairer (il figure d'ailleurs en bonne place sur la prochaine liste du père noël).

Pour illuminer l'arrière plan, j'ai placé un flash canon speedlight 580 au sol équipé d'une lightshphere. Je me suis depuis équipé d'omni bounce diffuser qui auraient été plus appropriés. Mieux encore, j'aurais dû placer deux flashs de part et d'autre du fond et munis de flags (pour les cacher de l'objectif).

A gauche de l'appareil j'ai placé un sb-26 avec une boîte à lumière et, à droite, un sb-26 muni d'un parapluie translucide. Les deux dirigés à 45 degrés, la puissance du flash du parapluie était légèrement inférieure à l'autre.

Certaines photos m'ont tout de même demandé un certain travail de retouche pour uniformiser le fond. Les plis dans le drap m'ont causés pas mal de soucis.


Tous les photographes vous le dirons, faire une séance photo avec un enfant relève parfois du chemin de croix. Et même si dans ce cas je n'irai pas jusque là, il est certain que ce n'était pas évident. Ce n'est en effet pas facile de faire comprendre à un petit bout (si mignon soit-il) ce que l'on attend de lui, surtout quand ça n'a pas grand chose d'amusant il faut le reconnaître.

Malgré tout, la séance s'est très bien déroulée et les photos attendues ont fini par se laisser prendre.


Une fois la série sur fond blanc dans la carte mémoire, il me restait encore une petite idée à concrétiser. En effet, dès le début j'avais repéré un mur d'un joli rouge dans le salon.



J'ai demandé à Wim, Leen et Wolf de se mettre debout sur le divan pour être à bonne hauteur et j'ai placé un flash avec parapluie translucide et gel 1/4 CTO à la droite de l'appareil.

Après un rapide réglage, les plus chouettes photos de la journée étaient dans la boîte. La photo de tête de post figure parmi cette dernière série.



D'autres photos du shoot sont visibles ici

mercredi 25 mars 2009

Pierre et Alix

Pierre n'a que quatre ans mais fait déjà preuve d'un incroyable talent d'acteur.

La photo ci-dessus a été prise en France (Bourgogne) à l'abbaye de la Pierre-Qui-Vire. J'avais repéré ce mur très photogénique en granit rose spécifique à la région.
Après avoir pris quelques photos de mon oncle, j'ai demandé à Pierre et à sa sœur jumelle Alix de bien vouloir poser pour moi.

Toute la séance est shootée en RAW avec un canon EOS 40D et un zoom tokina 12-24 f4.
J'ai placé une soft box tristar avec un sb26+1/4 CTO +PW (comme d'habitude) en légère plongée, le plus près possible de Pierre.

Je lui ai montré la pose que j'attendais de lui: appuyé contre le mur, la main dans la poche (bonne idée de sa maman) et les pieds croisés. Il s'est exécuté d'une manière extrêmement naturelle et ... professionnelle.
Il ne m'a resté qu'à lui demander de regarder droit vers la boîte à lumière puis vers moi en ne bougeant que les yeux. Clack, c'était dans la boîte.

Ce n'est pas la première et, à mon avis, ce ne sera sans doute pas la dernière fois que vous verrez apparaître Pierre dans ce blog. Un tel modèle, ça ne se lâche pas.

J'ai ensuite continué le shooting avec Alix qui était un rien moins coopérante. Nous sommes malgré tout également arrivés à un chouette résultat.

lundi 16 mars 2009

Frère Jean-louis

A l'occasion des 80 ans de ma grand-mère, toute notre famille s'est retrouvée au monastère de la pierre-qui-vire en bourgogne (France).


C'était pour moi l'occasion de photographier mon oncle, le frère Jean-Louis, membre de la communauté des moines bénédictins de la Pierre-Qui-Vire.


Ayant pu jouir d'une belle journée ensoleillée, j'ai donc placé mon modèle à l'ombre, une boîte à lumière Tristar munie d'un flash nikon SB-26 avec gel 1/4 CTO le plus proche possible en évitant de la faire rentrer dans le cadre.
Plus la source lumineuse est proche, plus sa taille relative est grande par raport au sujet. La lumière sera d'autant plus douce.


La principale dificulté de ce portrait réside dans le fait que mon oncle porte des lunettes.


La première chose à faire dans ce cas est de demander à votre modèle s'il porte ses lunettes en permanence. Si ce n'est pas le cas, l'affaire est réglée, qu'il les enlève, cela facilitera grandement la tâche du photographe.
La réflexion dans les lunettes des sources lumineuses causent des reflets souvent génants.
Pour les éviter, il faut éclairer le sujet par l'arrière ou de côté, en augmentant un rien le pourcentage de lumière ambiante par une vitesse d'obturation plus longue, ce qui permet de déboucher les ombres.


La photo (tête de post) finalement sélectionnée laisse apparaître une petite réflexion dans les lunettes. Cependant je ne trouve pas cela gênant.


J'ai placé la boîte à lumière légèrement de face ce qui induit une tache lumineuse mais qui reste est limitée au coin de la lunette, les yeux sont toujours visibles.
Le fait d'accepter un reflet, m'a ainsi permis d'éclairer également la partie droite du visage.


Cela reste une question de compromis mais ce qu'il faut "toujours" éviter c'est que les yeux du modèle soient cachés par un reflet.

dimanche 8 mars 2009

Italian trip: Venezia (1)


Capitale mondiale du romantisme, Venise a déjà été photographiée sous tous les angles. Autant dire que pour ramener des photos originales de Venise il faut se lever tôt. Qu'à cela ne tienne, mon souci principal était plus de ramener de bons souvenir qu'une photo primée au world press.
Mais cette fois-ci, en plus de rechercher des couleurs et des panoramiques intéressants, je voulais aussi ramener des photos typiques de venise. Le carnaval étant juste terminé,ce sont les ruelles,les petits canaux, les pont et magasins de masques qui attiraient le plus mon attention.

Comme matériel, j'avais emporté le G10, deux flash SB-26, 3 pocketwizards, un trépied et un parapluie blanc à 3 € de chez blokker légèrement modifié.

Pour la photo en tête de post, j'ai utilisé le flash muni d'un gel 1/4 CTO tenu a bout de bras. J'aurais bien aimé y ajouter un parapluie translucide mais sans assistant, ce n'est pas évident à manipuler. La lumière aurait bien sûr été bien meilleure, la taille de la source lumineuse étant plus grande.

Pour la photo Place saint Marc, j'ai placé le SB-26 muni d'un gel 1/4 CTO en position 70 mm pour limiter la dispersion de l'éclair. Nous sommes placés de trois quarts dos au soleil ce qui est souvent une bonne solution quand on ne veut utiliser qu'un seul flash. Il faut toujours considérer le soleil comme une source d'éclairage à part entière. Il faut toujours commencer par décider de ce que l'on va faire de la lumière ambiante avant d'élaborer une image. C'est la source lumineuse sur laquelle on a le moins de contrôle, c'est donc autour d'elle qu'il faut composer.


Et comme toujours en voyage, je suis constemment à la recherche de panoramiques intéressants même si la lumière n'est pas toujours au rendez-vous. Je réalise la plupart des panoramiques en prenant plusieures photos en mode M. La fonction photomerge de photoshop fait le reste...



D'autres photos sur la galerie flickr ici