jeudi 24 septembre 2009

Sunset surfing at Hossegor

English version at the end of this post





Cela faisait près d'un an que cette photo trottait dans ma tête. Je voulais trouver le moyen d'éclairer un surfeur sur sa vague en conservant les couleurs chatoyantes du soleil couchant.


Il fallait pour cela sous exposer le ciel pour obtenir des couleurs saturées et éclairer le sujet au flash, seul moyen d'éviter un effet d'ombres chinoises trop peu original.


Pour la première tentative, Nico a dû mouiller son maillot, et le reste. Nous avions emballé un SB-26 muni d'un gel 1/2 CTO et d'un Pocketwizzard dans trois sac plastiques transparent de congélation, le tout scellé par une bonne quantité de gaffer tape. Le flash était zoomé à 70 mm pour obtenir une distance suffisante.



J'ai demandé à Nico de se placer au bon endroit (dans les vagues) pour éclairer le surfeur au moment où celui-ci se dirigerait vers lui. Le flash était réglé de telle manière que l'exposition soit bonne à 8 m du surfeur. Si ce dernier se rapprochait à moins de 8 m, Nico devrait alors viser un rien à côté ce qui diminuerait la quantité de lumière sur le surfeur.



Mais nous avons rapidement abandonné cette technique. Il était beaucoup trop difficile de contrôler assez de paramètres. Le placement du surfeur, de Nico (à moins de 8 m) et la difficulté pour lui de viser une cible mouvante au milieu des vagues nous a contraint à reporter cette technique jusqu'à ce que nous soyons plus au point.


Le lendemain nous étions à nouveau sur la plage avec le même projet mais une autre méthode.



L'idée était de fixer sur le nose de la planche de notre très sympatique professeur entraîneur de surf le même package que précédemment si ce n'est que nous avons rajouté un dome diffuseur au flash. Mais pour essayer de contenir la difusion de la lumière, nous avons placé du gaffer sur les faces avant et latérales du diffuseur.




Le but recherché étant d'éclairer vers le haut et vers l'arrière mais de limiter la dispersion vers l'avant et les côtés. Cela se remarque bien sur l'image ci-dessous.







J'ai commencé le shooting avec mon 40D et un 100-400 L IS mais le flash ne fonctionnait pas, il fallait que je me raproche à moins de 50 m pour que le speedlight déclenche. Pourtant, quand Olivier se trouvait sur la plage, je n'avais pas ce problème. Cela peut d'après moi être dû soit à l'étendue d'eau tout autour qui pourrait perturber le signal radio, soit au mauvais placement du PW sur la planche (horizontalement ce n'est pas idéal, mieux vaut mettre l'antenne vers le haut) ou peut-être à l'état des pilles des PW. Ou bien un peu des trois.




Quoi qu'il en soit, j'ai changé mon appareil pour le 5D MkII de Nico muni d'un 24-70 f2.8 L Et je me suis rapproché du surfeur ;-) (voir la vidéo).




Nous avons tout juste pu faire quelques clichés avant qu'il ne fasse trop sombre.




Le shooting s'est terrminé par quelques photos sur la plage, le flash était tenu à bout de bras devant un parapluie (DIY) par Nico.








Je tiens à saluer la prestation d'Olivier qui a pu nous sortir quelques belles vagues malgré le contre-poids très important engendré par le flash + PW sur le nose de son surf et la petitesse des vagues.




L'équipement double quasiment le poids de la planche et modifie énormément son comportement.




Merci à lui pour sa gentilesse, c'est une personne qui mérite qu'on lui fasse de la pub. Alors si vous ne savez pas où aller la prochaine fois que vous passez dans les Landes, n'hésitez pas à passer au camping Océliance et à prendre quelques cours de surf avec Olivier ou un de ses moniteurs. Vous ne le regretterez pas et le virus du surf vous prendra dans ses filets!




La video du making of




L'album sur flickr




It's been almost one year that this picture was in my mind. I wanted to lit a surfer on his bord but keeping the nice colors of the sunset on the beach.



There are not a hundred solutions: I had to lit him with speedlight.



We fist tried wit Nico as VALS (Voce Activated Lightstand) in the water trying to lit the surfer with a SB-26 triggered by PW. The gear was protected from water by putting it inside 3 plastic bags and rounded with gaffer tape. That was pretty cool, no water got to the beloved speedlight.



But aiming a fast moving surfer with 5 ft waves rushing to you isn't that easy. Even for a good swimmer like Nico. So we canceled that technic.








And we came back the next day at sunset with Olivier who is surf teacher and own a surf school in seignosse at the camping Océliance. That I both warmly recomand you (surf school and camping).



He has to be good because we taped on his board's nose the SB-26 with dome diffuser, 1/2 CTO and PW inside the 3 plastic bags. It almost dubbeld the weight of the board and badly disturbed the balance of it.



And he was great doing a few rollers on so small waves.



At the start of the shoot I was to far from my PW. There wasn't a good transmission. I have a few possible causes in mind but still have to test it again.


I had to wet my board short (but not my cam) and come closer.


After that, we had a few beach shoots. with the (same) SB-26 shooting true a BMM ( By Myself Modified) rainumbrella. Hum I have to admit that I left all my umbrellas and softboxes home but one cheap BMM one I always have with my gear (damn I was clever the day I putted it there)



see the making of video higher in the post



and the album on flickr




Aloha ...



MTK

dimanche 20 septembre 2009

Tinne & Ben


La photographie de mariage est une discipline que beaucoup de photographe redoutent à juste titre.
En effet, s'il est relativement aisé de rapporter de bons souvenirs numériques d'un mariage, réaliser de vrai bonnes photos nécessite, de la part du photographe, une grande capacité d'adaptation, beaucoup de préparation et un peu de chance.

Une telle journée est en effet assez éprouvante pour les nerfs du photographe officiel. Chaque instant de la journée est unique et très important aux yeux des mariés. Rater la photo du passage de la bague au doigt, du baiser ou de la signature du registre serait impardonnable pour le photographe.

Pour la traditionnelle séance photo, il est rarement loisible au photographe de choisir le lieux (à proximité des festivités) ni surtout l'heure de la prise de vue. La lumière dure et verticale de la mi-journée est rarement flatteuse. D'où l'intérêt d'emmener le canon G10 (malheureusement laissé dans la voiture) et des flash en suffisance afin de pouvoir shooter à l'ombre comme en plein soleil





j'arrête ici les excuses et lamentations. E fait, la journée passée avec Tinne et Ben fut pour moi très agréable et pleine d'enseignements.

La photo en tête de post a été prise au grand angle (tokina 12-24) juste avant la cérémonie. La lumière était parfaite ainsi que l'attitude de Tinne pour simuler l'intérieur d'un jet privé. ;-)





Pour la photo ci-contre, un flash sb-26 muni d'un dome diffuser à été placé derrière la mariée. Un autre flash avec gel 1/4 CTO éclairait, à travers un parapluie translucide, l'avant du véhicule et le visage des mariés. Pour que l'éclair soit concentré sur les mariés d'avantage que sur la carosserie, le flash à été zoomé à 70 mm pour avoir une lumière douce mais concentrée pour passer à travers des ouvertures dans le parre-brise.




Ci-dessous, Tinne et Ben sont éclairés par un SB-26, 1/4 CTO + parapluie translucide situé à gauche de l'appareil. Pour cette série, je me rend compte après coup que j'aurais gagné à utiliser le G10. La lumière était très dure et l'obturateur électronique du G10 m'aurais permis de sous exposer fortement l'arrière plan (el la lumière ambiante) ce qui aurait multiplié les possibilités graphiques. A noter pour plus tard...





Cette photo ne sera peut-être pas leur préférée mais personnellement j'aime beaucoup l'atmosphère un peu mystérieuse qui émane de l'image.